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Hypo-
centre

Maison selon lettre des désirs ''les 3 temps d'une porte''

Localisation

Nantes - France

Date du projet 

2019

Equipe

Nota

Studio NTM - Ensa Nantes - dirigé par Romain Rousseau + Remi Jacquier

Projet de Licence 3 (S6)

Ce projet de maison individuelle avait pour objectif de transposer physiquement les mots d'une ''lettre des désirs'' écrite par un ou une autre élève du studio de projet. Après de nombreuses phases d'expérimentations, la finalité du projet consistait en une maquette au 1/20 à réaliser lors des deux dernières semaines du studio. La lettre choisie pour ce projet se nommait les 3 temps du porte. Elle traitait, en somme, de la gradation de l'accès à la centralité d'un foyer, le temps où la porte est en train de s'ouvrir. La demande visait à ce que ce temps soit le plus long possible, que la progression depuis ce qui est extérieur à la maison jusqu'à ce qui relève de l'intime demande un effort. Un jeu de frontières discontinues, ouvertures partielles, écrans hétérogènes et passages dérobés apparaissait comme central.

La parcelle du projet est située en bord de falaise, issu de la division concertée entre étudiants du parc Maurice-Schwob. Parmi d'autres hypothèses de travail (visibles ci-dessous), intuitivement est venu alors la forme du cloître, ouvert sur son centre, adoptant une position d’écart face à l’autre. Dans une idée d’introversion, le volume fut logiquement placé en bord de falaise et complètement enterré pour minimiser son impact visuel. Du bas de la carrière Misery, un volume émerge légèrement de la roche reprenant sa matérialité. Au-dessus de la parcelle le visiteur profane de la maison n'y verra que des sortes d'émergence en granit ponctuant une place publique donnant sur le paysage nantais. L’accès à l'intime de l'habitat est dérobé, car il est assuré par un tunnel dont l'entrée se situe sur une parcelle voisine.
A l'intérieur, la centralité est déplacée vers le vide et vers la vue. Des murs en béton forme un espace presque labyrinthique gérant le parcours interne vers les espaces plus intimes. Le rapport à l’autre, limité par les percements zénithaux est ambigu. L'angle des puits et leur hauteur ne permettent aux externes de ne voir que des fragments infimes de ce qui se passe en interne.

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