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Le Progra-
gmatisme

Constat d'une pratique hégémonique

Contexte de production

Date de production 

Nota

Article n°1 du mémoire de master Trajectoires

2020

Partie sur les figures du progragmatisme écrite dans l'option UET master de Jean-Louis Violeau

On a tendance à dire, aujourd’hui, (un peu facilement), que la tendance de l’architecture ne peut pas être définie dans son ensemble. S’il est toujours possible de considérer que les productions architecturales visent à afficher leur singularité propre comme en témoigne la prolifération des monographies d’agences, il n’empêche que le but de la critique théorique est de comprendre ce qui les détermine, pas seulement individuellement. Mais l’architecture du XXIème siècle serait trop instable et trop difficile à lire dans son ensemble. Ce qui expliquerait pourquoi depuis la fin des années 80, nous n’ayons eu aucun -Isme à se mettre sous la dent. Ce texte présent dans le mémoire de master constitue donc une sorte de théorie en construction. Elle était aussi l’occasion, pour nous néophytes, d’essayer de comprendre pourquoi nous avions cette sensation que l’architecture n’avançait plus en tant que discipline intellectuelle.

Ici, on vise à montrer comment cette architecture s’appuyant sur les thèmes centraux du pragmatisme (comme moyen de penser et justifier) et du programme (comme unité de conception maîtrisable), a pu se développer, notamment à travers la pensée Koolhasienne et ses héritiers. Ce système de conception a-critique est en fait totalement en cohérence avec le système capitaliste néo-libéral en place. En se camouflant derrière des faux-semblants de créativité et en feintant une prise en compte des crises socio-environnementales, il s’est construit sans concurrent, au point où il est devenu hégémonique. Le progragmatisme a cette force qu'il est difficilement questionnable à première vue. Les schémas à la BIG semblent logiques et en plus ils génèrent une architecture ''marrante''. Cependant naturaliser cette manière de produire des bâtiments, c'est répéter les structures de domination à l'œuvre, c'est décorréler l'architecture de son potentiel politique. Une grande partie de l’architecture d’aujourd’hui serait pourtant aujourd’hui progragmatique, de l’architecture ‘’savante’’ aux opérations de l’île de Nantes…

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